

Le groupe MGEN s’engage dans son projet
le plus ambitieux avec la reconstruction de l’Institut MGEN de la Verrière
Le pôle accueille des patients de plus de 18 ans, en soins libres ou sans consentement, et comprend 4 unités. Ces unités spécialisées s’inscrivent dans les projets médicaux du territoire construits avec le Réseau de promotion pour la santé mentale dans les Yvelines Sud (RPSM78).
– Une unité d’hospitalisation de 25 lits et 2 chambres de soins intensifs (CSI) Cette unité accueille des patients adultes présentant des troubles psychiatriques aiguës, habitant sur la zone géographique du secteur 78G15. L’accueil est possible 24h/24. La prise en charge du patient est pluridisciplinaire, elle permet d’évaluer son autonomie et accompagne le maintien du lien social avec son entourage. Elle cherche à réserver le recours à la prise en charge hospitalière uniquement en période psychiatrique aiguë. – Un hôpital de jour de 15 places Son objectif est de permettre des soins ambulatoires renforcés réduisant la nécessité de recourir à l’hospitalisation temps plein, et de permettre le maintien au domicile de patients en situation de fragilité psychiatrique grâce à l’accompagnement. – Un centre médico-psychologique
L’unité de 25 lits, à vocation territoriale (Yvelines Sud), accueille des patients en post-urgence (suite à un passage aux urgences ou par admission directe) en phase aiguë, au regard d’une pathologie psychiatrique avec comorbidité somatique éventuelle. Le patient bénéficie d’une évaluation pluridisciplinaire et de soins individuels ou en groupe, de différentes médiations thérapeutiques et de la possibilité d’un bilan social.
– Une unité de territoire (Yvelines) d’hospitalisation temps plein de psychiatrie de la personne âgée de 20 lits et d’une chambre de sécurité. Elle prend en charge les personnes âgées de plus de 65 ans, souffrant d’une pathologie aiguë d’apparition récente ou d’une décompensation de troubles anciens. Elle vise à évaluer et réaliser le bilan somato-psychiatrique afin de permettre la meilleure orientation. Elle est adaptée aux spécificités de la gériatrie et de la psychiatrie de la personne âgée. – Un hôpital de jour d’évaluation de psychiatrie de la personne âgée de 4 places, inclus dans l’unité d’hospitalisation temps plein. Il vise à évaluer et réaliser le bilan somato-psychiatrique afin de permettre la meilleure orientation. Elle est adaptée aux spécificités de la gériatrie et de la psychiatrie de la personne âgée. – Un hôpital de jour de psychiatrie de la personne âgée de 8 places. Il accompagne au long cours en ambulatoire des patients âgés présentant une pathologie psychiatrique chronique. – Une consultation d’avis spécialisée en psychiatrie de la personne âgée.
– Une unité de territoire (Yvelines et Ile-de-France) de psychiatrie et addictologie comprenant deux sous-unités temps plein : 15 lits de prise en charge de problématiques psychiatriques et d’addictologie avec produit, et 10 lits de prise en charge de problématiques psychiatriques et des troubles des conduites alimentaires. – Un hôpital de jour de 8 places prenant en charge les troubles psychiatriques associés à un trouble des conduites alimentaires. – Une équipe de liaison en soins en addictologie (ELSA) qui intervient auprès des différentes unités de l’établissement et auprès d’autres établissements à proximité pour accompagner les équipes devant prendre en charge des patients présentant une addiction. – Une consultation d’avis spécialisée en psychiatrie et addictologie (produits ou TCA). L’offre de soins en addictologie de l’établissement est valorisée par l’articulation interne parfaite entre les différentes activités d’addictologie, les soins de suite et de réadaptation en addictologie, et les différentes unités de soins des quatre pôles.
– Un premier épisode de décompensation psychique. – Des troubles graves de la personnalité. – Des troubles psychotiques débutants ou résistants. – Des conduites d’attaques du corps : tentative de suicide, scarification, automutilation. – Des troubles des conduites alimentaires. – Des troubles de l’humeur. – La phobie scolaire. La famille et l’entourage sont associés à la prise en charge avec notamment plusieurs groupes parents. Ces unités spécialisées s’inscrivent dans les projets médicaux du territoire construits avec le Réseau de promotion pour la santé mentale dans les Yvelines Sud (RPSM78). Le pôle se compose de trois activités :
– Une unité psychiatrique de territoire (Yvelines Sud) de l’adolescent de 20 lits et d’une chambre de sécurité, reconnue unité d’hospitalisation infanto-juvénile, accueillant les adolescents de 13 à 18 ans en hospitalisation temps plein (15 lits de psychiatrie et de psychopathologie de post-urgence de l’adolescent et 5 lits dédiés aux troubles des conduites alimentaires). – Un hôpital de jour de l’adolescent de 4 places, afin d’offrir un outil de soins complet et facilitant la prise en charge au long cours et la fluidité de l’hospitalisation. – Une antenne de consultations pour l’Université Saint-Quentin-en-Yvelines. – Une consultation spécialisée d’avis de psychiatrie et psychopathologie de l’adolescent. L’activité de psychiatrie de l’adolescent s’intègre dans le dispositif adolescent Sud Yvelines (DISPASY).
– Une unité de psychiatrie territoriale du jeune adulte. La capacité d’accueil est de 30 lits d’hospitalisation temps plein et 1 chambre de sécurité. Cette unité comprend 2 sous-unités :
– Un hôpital de jour du jeune adulte de 3 places situé au sein de l’unité temps plein. – Une consultation d’avis spécialisée de psychiatrie du jeune adulte.
La capacité d’accueil de l’activité de soins et de préparation à la réintégration scolaire et professionnelle est de 40 lits et de 3 places en hôpital de jour. Cette unité comprend 2 sous-unités : – Une unité soins/études psychiatrique de 20 lits pour les adolescents et jeunes adultes de 17 à 25 ans qui complète le dispositif existant en intra-hospitalier et la consultation pour les étudiants de l’unité de Saint-Quentin-en-Yvelines. – Une unité soins/études psychiatrique de 20 lits pour les adolescents de 14 à 16 ans qui complète le dispositif existant en intra-hospitalier et la consultation pour les étudiants de l’unité de Saint-Quentin-en-Yvelines. A la différence des structures existantes de soins/études, ce projet : – A vocation à recruter territorialement et participe au projet médical de territoire ; – S’inscrit dans une mixité du projet construit avec les structures et le personnel d’éducation nationale des établissements scolaires de proximité ; – Prend en charge des adolescents ou jeunes adultes en situation de nécessité de soins psychiatriques actifs. Le travail soignant est centré à la fois sur le traitement de pathologie psychiatrique aiguë ou sub-aiguë et sur la réintégration des habilités psycho-sociales pour permettre aux patients une réintégration dans leurs groupes d’appartenance familial, scolaire, professionnelle. Le pôle de psychiatrie et psychopathologie de l’adolescent et du jeune adulte développe une forte articulation entre ses différentes unités, afin de permettre rapidement, après l’épisode aigu, que le patient réintègre sa dynamique d’apprentissage tout en poursuivant les soins nécessaires.
Le pôle est composé de 3 activités : – Une unité de court séjour de médecine de 25 lits prenant en charge les polypathologies gériatriques décompensées, les suites de chirurgie orthopédique de la personne âgée, l’oncogériatrie. – Une unité de soins de suite et de réadaptation de la personne âgée de 49 lits. – Une sous-unité cognitivo-comportementale de 12 lits au sein du SSR accueillant les patients souffrant de maladies d’Alzheimer et apparentées.
– Une unité de soins palliatifs de 12 lits accueillant les patients à partir de 18 ans souffrant de pathologies oncologiques et de maladies neurodégénératives avancées. – La possibilité de soins de support palliatifs au sein de l’unité de médecine. – L’accompagnement de l’équipe de l’EHPAD pour les résidents en situation de fin de vie. La population accueillie présente pour la majorité : Une très forte dépendance physique qui nécessite une veille sur le plan des équipements et dispositifs médicaux et sur les compétences liées à la mobilisation des patients. Des troubles cognitifs importants qui requièrent des connaissances et un savoir être (relationnel) spécifique. Des situations complexes nécessitant une approche pluridisciplinaire éthique intégrant l’entourage.
– Une unité de soins de suite et de réadaptation en addictologie de 28 lits. Les patients accueillis sont poly-consommateurs avec une précarité sociale et psychique importante. Cette unité s’articule avec l’activité de psychiatrie et addictologie du pôle de psychiatrie adulte. Elle travaille en partenariat avec les centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA) du territoire. Le pôle de médecine/SSR prévoit dans le futur établissement le développement d’alternatives à l’hospitalisation temps plein par la création d’une plateforme d’hôpital de jour de médecine et de soins de suite et de réadaptation au sein du plateau technique de rééducation – réhabilitation.
Les besoins identifiés sur le département des Yvelines sont intégrés au projet du nouvel EHPAD autour de 4 axes : – La difficulté d’accessibilité financière en EHPAD pour la population âgée précaire. – La grande dépendance. – La maladie d’Alzheimer. – Les pathologies psychiatriques chroniques vieillissantes.
5 unités classiques de 16 places ;
L’intégration de l’EHPAD au sein de l’établissement permet aux résidents de pouvoir profiter du plateau technique de rééducation–réhabilitation, du restaurant, de l’ensemble des activités occupationnelles proposées en transversal pour les personnes accueillies sur l’établissement : culture, théâtre, bibliothèque, activités sportives, animations. Le travail en collaboration avec les différents pôles permet à l’EHPAD de profiter d’une garde médicale et psychiatrique sur place, d’un accueil direct et rapide sur les activités sanitaires gériatriques (médecine, soins de suite et de réadaptation).
Conscient de l’enjeu de la formation des professionnels de santé afin d’offrir des soins de qualité, l’établissement est inscrit dans cette démarche depuis son origine avec :
Sa mission : préparer au Diplôme d’Etat d’Infirmier de grade licence. Son objectif est de former des infirmières polyvalentes, responsables et capables, en collaboration avec les autres professions de la santé : – Acquérir des connaissances dans les domaines de la santé. – Identifier les besoins d’une personne ou d’un groupe et de s’engager à y répondre. – Se situer dans la diversité des lieux d’exercice. – Développer une identité professionnelle. – Élaborer un projet professionnel. – Participer à la recherche en soins.
Offrant aux professionnels de l’établissement de ses partenaires, des formations de qualité axées sur les pratiques de terrain, les enjeux de prise en charge tels l’éducation thérapeutique, la prise en charge de la douleur, la bientraitance, ainsi que des formations spécifiques telles que la prise en charge des troubles du comportement, les pathologies addictives, la psychopathologie de l’adolescent etc. Les formations réalisées par le pôle FER peuvent être reconnues développement professionnel continu (DPC). Ce pôle s’inscrit dans la transversalité des autres pôles cliniques et s’enrichit de la réalisation de formations par de nombreux professionnels de l’établissement.
Participant à la formation scientifique des professionnels médicaux, para-médicaux, psychologues et autres professionnels du soin. Il est un membre actif du réseau des centres de documentation en santé mentale « ASCODOCPSY » qui a pour objectif de : – Favoriser la coopération documentaire entre les établissements francophones de santé mentale. – Promouvoir le développement des centres de documentation par le recrutement de professionnels, la formation permanente et la création d’un statut de documentaliste. – Développer des partenariats avec les organismes acteurs de la santé mentale. – Renforcer la diffusion des publications francophones spécialisées en psychiatrie et sciences connexes.
L’établissement de La Verrière, ce sont aussi ses 4 départements qui se regroupent au sein d’un plateau performant. L’ensemble des patients et des résidents peuvent profiter de cet outil dans le cadre de leur projet de soins personnalisé.
L’équipe pluridisciplinaire (kinésithérapeutes, psychomotriciens, ergothérapeutes, professeurs d’activités physiques adaptées, sociothérapeutes, diététiciennes) proposent des prises en charge individuelles et groupales spécialisées pour les différentes populations accueillies ou dans la mixité et la transgénérationalité. Les professionnels de ce département utilisent des dispositifs médicaux, de rééducation et de médiation modernes. Ils travaillent autant à des actions thérapeutiques qu’à des actions de prévention.
offre des consultations spécialisées diverses permettant de compléter les bilans nécessaires, d’offrir un accès à des soins somatiques spécialisés. Les examens de radiologie et d’échographie-doppler peuvent être réalisés au sein de l’établissement.
permet des prises en charge individuelles ou en groupe selon les différents outils psychothérapeutiques et d’évaluation : analytique, systémique, cognitivo-comportementaliste, thérapies brèves. Il s’intègre dans le projet personnalisé de soins.
intervient pour les patients et les résidents le nécessitant. Il travaille à lutter contre la précarité sociale, aide la personne et son entourage pour réaliser les démarches administratives. Il s’intègre dans le projet personnalisé de soins. Grâce à la qualité de la prise en charge au sein des unités, à l’intervention des professionnels des différents départements et à la performance des outils techniques, l’établissement peut répondre à l’exigence d’offrir à chaque personne, un projet global intégrant une prise en charge médicale et psychiatrique, paramédicale de soins et de rééducation/réhabilitation, psychologique et sociale.
Ils sont proches du bois dans la partie calme du site. L’architecture trouve des prolongements vers l’extérieur, vers des espaces libres ou protecteurs. Les pôles sont composés de deux édifices distincts pour accueillir d’un côté les adultes et de l’autre les jeunes adultes. Ils entretiennent avec le paysage des relations fortes et la forme en peigne démultiplie les ouvertures vers l’extérieur qui sont autant de prolongements pour des rencontres ou de l’activité. Les espaces extérieurs sont utilisés comme espaces thérapeutiques avec par exemple les promenades dans le parc. Les chambres sont conçues pour être protectrices et agréables. L’espace du lit ouvre sur l’extérieur par une large fenêtre dont l’ouverture est limitée.
Le projet de reconstruction représente un investissement de 100 millions d’euros. Le financement du projet repose essentiellement sur le groupe MGEN, qui investit près de 10 millions d’euros de fonds propres et supporte un emprunt de 65 millions d’euros. Au travers du versement d’une subvention de 10 millions d’euros du Fonds national de solidarité et d’action mutualistes, le mouvement mutualiste et l’Etat marquent leur soutien à ce projet de manière significative.
L’institut MGEN de la Verrière conservera un rôle de proximité à travers l’accueil de la population, la gestion d’un secteur de psychiatrie et l’extension des capacités de I’EHPAD. L’intégration territoriale de l’établissement sera renforcée grâce à un travail partenarial, et à une ouverture sur la prise en charge extra hospitalière. L’ambition du groupe MGEN est de proposer sur le site de La Verrière une prise en charge tout au long de la vie, de l’adolescent à la personne âgée, pour la population des Yvelines et d’Île-de-France.
Les futurs bâtiments répondront aux exigences de performance environnementale définies dans le référentiel HQE « Etablissement de santé » de juillet 2008.
Une attention toute particulière est portée à l’accessibilité financière de l’établissement grâce à l’augmentation des places d’EHPAD habilitées à l’aide sociale. Celles-ci passeront de 20 à 90 places, soit près de la moitié de la capacité. Par ailleurs, pour les places non habilitées à l’aide sociale, une modération tarifaire permettra d’en garantir l’accessibilité. Le groupe MGEN a demandé au groupement de construction sélectionné de respecter une clause d’insertion permettant à des personnes éloignées de l’emploi d’accéder au monde du travail. Pour cela un travail sera mené avec les partenaires locaux, parmi lesquels la municipalité et les structures d’insertion par l’activité économique (maisons de l’emploi, associations d’insertion, centres de formation des apprentis…).
L’Institut Marcel Rivière est un établissement de santé mentale fondé en 1959. Conçu et dirigé à son ouverture par le psychiatre Paul Sivadon (artisan du programme psychiatrique MGEN dans les années 1950), son ambition fondatrice est de traduire dans la pratique clinique les théories de la psychiatrie institutionnelle et humaniste. Paul Sivadon s’était beaucoup penché sur l’architecture composée de pavillons et de villages exprimant la volonté d’en finir avec l’enfermement asilaire. Dans cet établissement, les clés et serrures sont remplacées par un personnel en nombre important. Aux services médicaux s’ajoutent de nombreuses infrastructures socioculturelles et sportives, qui jouent un rôle de premier plan dans le programme thérapeutique.
La vision humaniste de la médecine et de la prise en charge de l’individu, pierre angulaire de la politique sanitaire de la MGEN, sera particulièrement prégnante dans le domaine de la santé mentale. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale où la politique asilaire a alors encore cours en France, les sections MGEN qui maillent le territoire alertent sur l’état déplorable des établissements psychiatriques, faisant dire à Marcel Rivière, président fondateur de la MGEN : « Quand nous saurons que des hommes, des femmes, des enfants vivent enchaînés et hurlants [dans les hôpitaux psychiatriques], nous n’aurons plus de repos avant d’avoir essayé tout ce qui sera en notre pouvoir pour empêcher que se perpétue un tel état des choses ». La MGEN décidera alors d’investir dans le champ de la santé mentale et inscrira son action dans un nouveau courant psychiatrique qui émerge alors pour renverser l’ordre asilaire.
Le psychiatre Paul Sivadon, qui dispose d’une réputation mondiale notamment sur l’articulation entre psychiatrie et architecture, est alors recruté par la MGEN pour construire l’établissement de La Verrière. Il construit un établissement ouvert, dans un environnement agréable organisé autour de pavillons de 30 lits, administré par un comité de pavillon cogéré par patients et soignants, dans l’idée de reconstruire “une vie de village”. L’architecture est mise au service du soin. Il conçoit une politique de santé mentale globale qui doit réunir toutes les formes d’intervention et mettre un terme au clivage entre prévention et soins. Il mobilise un large éventail d’outils thérapeutiques (ergothérapie, activités culturelles et sportives, balnéothérapies) et laisse une place importante aux activités de remédiation sociale.
En 1948, la MGEN pose les bases d’une politique du troisième âge en ouvrant ses premières maisons de retraite pour faire face au vieillissement de la population et au risque de perte d’autonomie. En 1974, un centre gériatrique est créé à La Verrière, non loin de l’Institut Marcel Rivière. Il accueille aujourd’hui l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), la médecine, l’unité de soins palliatifs et l’unité de soins de suite et de réadaptation.